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Interviews
Alain Solvès : « On ne peut plus laisser un revers à deux mains faire ce qu’il veut »
Par Jérémy Alen, mardi 29 septembre 2009 à 10:50 Réagir

Coïncidence ou pas, c’est en appelant le DTN Patrice Dominguez que GrandChelem a découvert que la Fédération planchait sur ce dossier du revers à une main et à deux mains. Alain Solvès, en charge du programme Avenir National, nous a donc donné rendez-vous cet été dans les tribunes de Roland Garros lors des phases finales des championnats de France des moins de douze ans pour nous soumettre ses réflexions, exemples en direct à l’appui.

Alain, on fait un dossier sur le revers à une main et à deux mains, il parait que la DTN aussi. Alors quelles sont vos premières conclusions ?
La première idée c’était de regarder le nombre de jeunes enfants qui font un revers à une main maintenant que le matériel est adapté et là il est clair qu’on a un retour de ce revers-là. Le deuxième angle, c’est qu’ on a les deux meilleurs joueurs français du CNE, Jo-Wilfried Tsonga et Gilles Simon, qui ont des revers à deux mains et qui vous disent qu’avec un revers à une main, c’est très difficile de retourner un service à 240 km/h, c’est également compliqué de gagner chez les jeunes parce que ce coup arrive à maturité plus tardivement, donc la victoire en championnats de France à 12 ans, les sélections nationales et tout ce qui peut vous donner confiance, c’est retardé. Et puis on a un troisième angle qui est de regarder les quatre dernières finales de Roland Garros - puisque l’objectif c’est de gagner Roland Garros - et là c’est du 50/50. Donc on n’est pas plus avancé. (Sourire)

Alors que faire ?
Eh bien on s’est réuni en comités avec des spécialistes de la formation autour de la petite enfance et avec les plus grands, et on a essayé de réfléchir à la question. On a vu que sur les 21 jeunes espoirs garçons, on avait 8 revers à une main, mais chez les filles un seul revers à une main sur 18. Autre statistique, sur les 20 meilleurs joueurs de l’ATP, six jouent leur revers à une main, chez les filles aucune ! Mauresmo était 21ème quand on a fait cette statistique. Et puis chez les hommes, plus on se rapproche du sommet, moins il y a de revers à une main. Le seul c’est Federer. A partir de là, nous on a posé plusieurs postulats. Si on développe un revers à une main, il faut forcément que ce soit une arme. On ne peut pas arriver au plus haut niveau avec une faiblesse côté revers où le gars est tout le temps obligé de choper. On s’est également dit « Avant de savoir si on joue avec une ou deux mains, la question c’est quel est le coup le plus efficace pour ce joueur ? ». Un enfant arrive à 5-6 ans dans un club, il va avoir un matériel adapté, il faut définir un protocole. Parce qu’on a vu de tout, hein ! On sait que Moya est gaucher, que Nadal est droitier, que Appelmans a fait une carrière où elle arrive avec sa copine dans un club et où on lui dit « Les gauchères à droit, les droitières à gauche ». Sa copine était gauchère, alors elle s’est mise avec et elle devenue 20ème mondiale en main gauche alors qu’elle était droitière.

Et puis ceux qui passent de deux mains à une main.
Oui, tout à fait : Edberg, Sampras. Donc première phase, faire le meilleur choix possible le plus tôt possible. Quand cette base-là est posée, et avec ce matériel adapté, on souhaite que les enfants puissent tout essayer : les deux mains à gauche, les deux mains à droite, revers de la main droite, revers de la main gauche. Aux entraineurs de faire cette initiation, et la mise en place de la latéralisation pour voir comment ça se passe. En faisant ça, on espère limiter les interventions qu’on aura à faire plus tard, au maximum entre 8 et 11 ans. Après 12 ans, c’est déjà un gros pari.

Alors les constats ?
D’abord chez les garçons, les enfants qui font un revers à une main ont très tôt une empreinte avec la technique qui se pratique au haut niveau : on fait des boucles, la raquette tombe, c’est très inspiré de ce qu’on voit à la télé au sommet du jeu.

Oui, mais soyons quand même un peu clair. Les huit meilleurs joueuses et joueurs français sont en train de jouer devant nous, et il n’y a qu’un seul revers à une main.
Oui, c’est vrai, ces enfants qui ont 12 ans sont issues d’un programme né il y a 5 ans où n’existait pas le principe de balles intermédiaires. Cette année sera la première où on va jouer avec ces balles aux championnats de France à Blois et je milite depuis un an pour leur utilisation afin qu’on puisse favoriser les meilleurs coups possibles.

Je veux dire par là qu’on sort quand même d’une longue phase de l’idéologie du revers à deux mains.
Oui cette précocité des enfants se confrontait à un matériel trop lourd et ils ont tous pris la raquette à deux mains.

Mais justement pour revenir sur des revers comme ceux de Monfils ou de Tsonga qui leur ont rapporté des résultats chez les jeunes, est-ce que ça ne se retourne pas contre eux aujourd’hui avec une impression de coup faible qui les freine dans leur progression ?
Oui, tout à fait, et je remarque d’ailleurs qu’on a des exigences sur les revers à une main qu’on n’a pas sur les revers à deux mains. Nous, on pense qu’en laissant les enfants faire ce qu’ils veulent parce que c’est un revers à deux mains, on crée un coup qui sera limitatif au plus haut niveau. Désormais sur un revers à deux mains, on veut une prise de la main droite qui soit une prise fermée et qui permette de lâcher la deuxième main soit pour faire un revers chopé, soit pour aller volleyer dans de bonnes conditions. On pense que la main gauche doit être éduquée, c'est-à-dire qu’on doit faire des séances de coup droit de la main gauche pour affiner l’efficacité. On est conscient que ce coup, il démarre avec la main droite et il y a un moment où la main gauche prend le relais. Au niveau des appuis au sol, on veut également éviter les pieds en barrage parce que ce sont des pieds qui empêchent le transfert, qui peuvent trop solliciter les genoux. Pour l’avenir, on ne plus laisser aller un revers à deux mains faire ce qu’il veut.

Quels sont les joueurs exemplaires dont vous parlez à vos jeunes ?
Murray, Nalbandian ou Nadal sont des joueurs intéressants parce qu’ils ont une prise de la main en-dessous tout à fait correct, ce sont des joueurs qui ont une vrai activité entre les mains, les appuis sont justes, n’empêchent pas le jeu vers l’avant. Et de la même façon, on pense que la préparation du revers, à l’ancienne avec la main en bas ou la préparation rectiligne, est devenue obsolète. Il faut lancer le geste par le haut, même si ca passe un peu moins haut que le revers à une main, car dans ce revers ce sont les grand dorsaux qui sont sollicités. D’ailleurs on le voit à l’instant devant nous, la prise est correcte, la main en dessous guide, et la boucle est bouclée.

Alors parlons justement du revers où on lâche une main, ça peut-être un revers chopé, une volée de revers, une amortie. Quand on voit l’amortie de Nalbandian ou la volée de Tsonga, on ne s’inquiète pas, mais quand on voit par contre tous ces coups-là par Alizé Cornet, ça flotte terriblement.
C’est évident que ces coups techniques demandent un travail spécifique que le joueur à une main fait toute la journée. Si le joueur à deux mains ne passe que 15 à 20% du temps à jouer ces coups-là, ça va se compliquer. Au-delà de ça, il y a tout le problème du choix de ce coup. A quel moment vais-je devoir lâcher ma main ? On sent chez le joueur à deux mains qu’il se pose plus de questions. Et puis quelque part, il faut réussir à faire la démarche mentale de se dire que quand on lâche sa main, ce n’est pas un aveu de faiblesse. Ca doit être un coup supplémentaire à sa panoplie technique, pas un coup par défaut de celui qu’on fait d’habitude.

Oui, sauf que tous les entraineurs chez les filles vont faire sentir que dans la bataille du fond de court, le chop est malvenu et qu’on est jamais très bien barré dans l’échange quand on sort un chop.
Ma position est la suivante, principalement en regardant ce zéro revers à deux mains sur vingt chez les filles, c’est qu’il faut se projeter et faire un peu de prospective. Est-ce que dans 10 ans, ça va être la surenchère de la frappe à deux mains, encore, encore, et encore, ou est-ce qu’on ne va pas voir arriver ces revers chopés qui vont casser la cadence ?
Sacré pari.
Oui, nous, on se place sur cette analyse. Les gabarits vont être plus grands, mais ces gabarits vont avoir du mal à courir vers l’avant. Ces filles qui ne s’orientent que sur de la frappe lourde et du revers à deux mains, il faut les faire venir vers l’avant. Il faut trouver les solutions pour venir casser ce jeu monocorde et ces grandes diagonales. Il y a des zones nouvelles à toucher et du rythme à casser. Voilà notre option pour les prochaines années.

Si un joueur à -4-6 devait rencontrer Venus Williams et était interdit de frapper plus fort qu’elle, mais de la contrecarrer par la tactique, les effets, les zones de jeu, il ferait quoi pour la battre ?
Je pense qu’effectivement il y aurait plus de jeu sur les contre-pieds, beaucoup plus d’amortis, beaucoup plus de jeu court croisé, plus de montées à contretemps.

Alors pourquoi les autres joueuses ne le font pas ?
Parce que dans leur système de pensée et de formation, elles sont dans des gammes, dans un jeu en cadence où elles donnent l’impression qu’assumer sa supériorité c’est plus facile en frappant et en rentrant dans un registre qu’elles imaginent « masculin », et non dans un registre de finesse.

Mais est-ce que les plus jeunes ne se disent pas surtout que ce registre de finesse ne payera pas dans les compétitions de jeunes ?
Mais bien sûr, et c’est là où on revient toujours au même problème. On gagne chez les jeunes avec des systèmes de jeu qui sont assez vite répertoriés et on repousse toujours les créateurs, à moins qu’ils aient une telle marge qu’ils peuvent se dire que ça payera quand même.

C’est le cas de cette petite demoiselle de la Côté d’Azur devant nous, Vinciane Rémy, c’est la seule qui joue son revers à une main mais ça fait 6-0 pour son adversaire dans le premier set (NDLR : elle remportera le deuxième 6-2 et perdra le troisième 7-5 contre Victoria Muntean).
On est exactement au cœur du débat. Se projeter sur Vinciane pour les cinq prochaines années, c’est im-pos-si-ble. Elle n’a pas sa puberté, elle a un revers à une main et elle est une créatrice, face à Victoria qui est un peu plus mature, qui a un revers à deux mains et qui joue très simple, qui fait ce qu’elle sait faire. Le score est pour l’instant sans appel. Le pari est donc imprononçable et notre seule chance c’est d’être dans une Fédération riche qui gardera Victoria et Vinciane encore plusieurs années.

Oui, sinon il n’y aurait pas de Gilles Simon aujourd’hui.
Exactement. Un de nos préceptes, c’est que si son respecte la passion, le goût du jeu, l’amour du jeu, on a le temps de donner du temps aux enfants. Ce que la Fédé se permet, le niveau en dessous c'est-à-dire la Ligue peut se le permette aussi, et en-dessous encore. Tout le monde a le temps de rester un ou deux ans supplémentaires dans sa structure de base. Mais Vinciane, c’est l’exemple parfait. La gamine se bat, elle ne jette pas la raquette, elle aime le jeu, il n’y a rien à dire mais aujourd’hui elle souffre un peu. Nous, on ne s’affole pas sur ce genre de cas. Elle est répertoriée dans notre programme, elle sera aidée l’année prochaine.

Alors concernant un style de revers, les amortis de revers, qu’avez-vous pensé de celles de Federer à Roland, tirées parfois de derrière la ligne de fond ?
Oui, et il en a tiré autant en coup droit ce qui était assez nouveau alors qu’il était plutôt habitué à les lâcher côté revers. Aujourd’hui c’est ce qui nous conforte dans notre vision, les joueurs du top qui progressent encore, enrichissent leur jeu : Nadal avec son revers lâché, sa volée, son petit jeu, Federer et son amorti. On ne les a pas vus frapper plus tôt, frapper plus fort, on les a vus enrichir le jeu.

Dernier geste technique, la volée. On voit des volées de revers de Simon et de Monfils flotter, on voit même Federer perdre sa volée de coup droit en début d’année. Pour avoir joué avec McEnroe, il vous rappelle tout de suite de ce qu’est une volée, et on a l’impression réelle que ce coup n’est plus assez pratiqué.
Oui, on a l’impression que ce geste s’est détérioré avec l’arrivée du matériel et le développement des qualités physiques. Au moment où se perdait des volées tranchées, posées dans la zone, arrivaient des volées liftées qui faisaient mouche. En fait on s’aperçoit que les joueurs n’ont même pas le temps d’aller plus prêt que ça ! La volée devient de plus en plus difficile à contrôler. Quand Agassi balance un missile en retour, la raquette faut la tenir ! Alors que quand c’était des raquettes en bois, McEnroe avait le temps.

Avantage aux joueurs de fond.
Oui, c’est incontestable. Le matériel a avantagé les joueurs de fond. Les volleyeurs sont toujours confrontés à une question de contrôle et de tenue de main alors que les mecs au fond ont réussi grâce au nylon à frapper de toute leur force et à mettre la balle dedans. Le problème est là. Un autre se pose déjà , quand on a 10 ans et que la longueur du court n’est pas adaptée aux enfants, c’est qu’on se fait lober. Donc on a 10 ans, on a l’envie de monter mais on se fait massacrer.

Donc, question, est-ce qu’aujourd’hui on peut encore faire service volée pendant 15 jours à Roland ou à Wimbledon ?
Non, je pense que c’est impossible. On a vraiment ralenti les surfaces. Il y a une étude qui a été faite entre 2003 et 2008. Je caricature mais en gros, en 5 ans, le service de Federer a perdu 30 miles de vitesse et 50 centimètres de hauteur de rond. Donc quelqu’un qui ferait ça sur 15 jours va s’user sur 7 matches. Même en indoor, ce n’est pas super rapide. On a nos joueurs qui reviennent et qui ont mal aux fessiers, ils ont l’impression de jouer dans du sable (Sourires).
Pour finir, on est devant nos futurs espoirs, qu’est-ce que vous regardez en premier quand vous venez voir ces jeunes ?
J’essaye de regarder un premier bloc : l’amour du jeu, le plaisir de jouer, le respect de l’adversaire, ces choses qui vont leur permettre de voyager longtemps. Deuxième bloc : ils ont dix ans pour arriver au sommet, il faut quand même être le plus efficace possible. Je suis sensible au joueur qui met le moins d’énergie, le plus de facilité dans ses victoires, en terme technique bien entendu. Parce que qui dit efficience dit prévention dans les blessures et progrès possibles. Si on est efficace mais qu’on est tout le temps en force, il y aura de la blessure un mois, deux mois, six mois, un an. Mais ce qui est difficile dans ces jeunes catégories, c’est de ne pas se laisse impressionner par ses variations physiologiques entre celles qui ont déjà eu leur maturité et ceux qui ont démarré plus tard. Il faut être patient.

 

 

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